Back in time [CWxSB]

Puis, des évènements personnels et familiaux ont fait que je suis venu en Angleterre, et Albus m'a proposé le poste...

Il fallait vraiment qu'il parle de tout ça à Dumbledore...
Côté Maraudeurs, Sirius manquait de s'étouffer. Dresseur de dragons ! La classe !

-

-Ce type est trop cool !, chuchota-t-il admiratif.
-Ça va, c'est pas non plus Merlin.
-Quoi ! Non, mais t'entends ce que tu dis ?
-Chut, on va se faire repérer, espèce de crétin.

-Crétin toi-même !
-Miawww...

Oups.

-Rusard, salua McGonagall.
-Il y a des élèves ici, professeur, grinça le concierge.
-A moins que Miss Teigne ne soit pas encore habituée à moi, contra Charlie, tentant l'exploit de caresser la chatte.

Mais, bien sûr, le félin ne se laissa pas faire. Il avait bravé des dragons et autres créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres, et il échouait à caresser un chat.

-Professeur Hornt, faite confiance à Miss Teigne pour repérer les délinquants qui se promènent en fraude dans les couloirs. Et des élèves ne sont pas loin.

Charlie, qui avait décidé qu'il parviendrait à caresser Miss Teigne avant la fin de l'année, haussa les épaules.

-Où ? Nous sommes dans un large corridor, et il n'y a personne...

Il regardait droit devant lui, sans savoir qu'il fixait justement

[...fixait justement...] les deux "délinquants" en question cachés sous une Cape d'Invisibilité.
Lesquels délinquants reculaient doucement, essayant de faire le moins de bruit possible.
Mais...

Soudainement, quelque chose se ficha dans le pied de Sirius.
Une lance tomba sur le sol.
Et le pauvre garçon -qui se faisait quand même avoir pour la deuxième fois en peu de temps -, eut à peine le temps d'écarquiller les yeux avant que son meilleur ami ne l'attrape par le bras et le fasse courir le plus vite possible.

Un instant de silence, puis les deux professeurs, le concierge, et le chat se ruèrent vers la lance (agrémentée d'un nœud rose, d'ailleurs...). Puis, Rusard lança à sa chatte de...

(10 pages... ♫)

[de] les prendre à revers. Passant devant une tapisserie, Charlie se rappela ses années de Préfet, où la-dite tapisserie était un passage secret connu des professeurs et d'eux, afin de chopper les élèves... mais il y avait McGonagall... aussi

On est trooop fortes !

[...aussi...] ne pouvait-il pas montrer qu'il en connaissait l'existence ; ça ne ferait que renforcer ses soupçons.

Dommage. Ca aurait été amusant d'attraper des élèves de cette manière... tant pis. Plus tard.

Sirius et James courraient, ce qui n'était pas facile avec la Cape...

-Tactique numéro deux, souffla James, on

[...on...] se sépare ! On arrivera jamais à les semer autrement. Dès qu'on arrive au croisement, on part chacun d'un côté.
-Ok, on se rejoint dans le dortoir.

Et, au profit d'un angle qui dissimulerait leurs identités, Sirius jaillit hors de l'abri de la Cape, empruntant un escalier qui le mènerait, après maints détour, à la Salle Commune, alors que James jetait un sort sur une armure pour brouiller les sons et

[...brouiller les sons...] et ralentir leurs poursuivants.

Quelques mètres derrière, les deux professeurs, le concierge et la chatte continuaient leur course. Arrivés à leur tour au croisement des couloirs,

ils appliquèrent la même tactique : Rusard prit un couloir à l'instinct, Miss Teigne ayant disparut comme il le lui avait ordonné, McGonagall continua en direction de la Tour Gryffondor et Charlie

[...et Charlie...] s'engagea dans les escaliers où il lui semblait avoir vu se faufiler une silhouette.
Arrivé en haut des marches, il aperçut un élève qui courait devant lui. Accélérant, il se lança à la poursuite de l'adolescent.

Merlin, il avait l'impression d'être retourné à l'époque où il avait partagé une année avec les jumeaux...
Là aussi, l'avantage de la taille et de la vitesse firent qu'il aurait dû rattraper le fuyard mais celui-ci, au détour d'un mur, semblait avoir disparu. Disparu mais pas volatilisé.

Poudlard et ses cachettes... sortant sa baguette, Charlie

[...sortant sa baguette, Charlie...] lança différents sorts destinés à ouvrir le passage secret dans lequel s'était engouffré le fuyard. Il se rappelait l'avoir emprunté une ou deux fois durant ses années de collège, mais, là, sur l'instant il ne se souvenait plus comment l'ouvrir.
Enfin,

Enfin, il se rappela qu'il fallait simplement envoyer un sort de chatouille à la tapisserie, et le passage s'ouvrit, révélant

(Décidément, chatouilleuses, les oeuvres de Poudlard ^^)

[...révélant...] une sorte de petite alcôve avec une simple porte de bois dans le fond.
Ayant assez perdu de temps à chercher à ouvrir le passage, il redoubla de vitesse, apercevant à nouveau l'élève fuyard.
Avisant une armure à quelques mètres devant celui-ci, il

[il] lança un simple Repulso qui la fit s'effondrer dans un grand vacarme, gênant terriblement le passage. L'élève,

[L'élève...] tenta de sauter par-dessus l'amas que formait désormais les morceaux de l'armure, mais son pied se prit dans la visière du heaume et il s'étala de tout son long sur le sol.

Actionnant un Lumos au bout de sa baguette, Charlie s'approcha du jeune fuyard, qui tentait vainement de cacher son identité sous l'armure.

-Et bien, et bien,

[-Et bien, et bien,...] on prend l'air, monsieur Black ?

Se voyant démasqué, ledit monsieur Black, se redressa difficilement, avant de faire face à son professeur.

-

-Parfaitement ! D'ailleurs, il faudra que j'aille me coucher, parce que si je reste à bavarder avec vous, je vais dépasser le couvre-feu, vous savez...

-Oui, je sais que le couvre-feu est passé depuis bientôt une heure. Et que par conséquence, vous ne devriez pas être là.
-Une heure, déjà ! Merlin, je n'avais pas vu le temps passer.

Même s'il savait qu'il ne devrait pas réagir ainsi, Charlie ne put s'empêcher de sourire à la fausse surprise de Sirius.